Radio France nous a informés, par son directeur des affaires juridiques, de son refus de publier notre droit de réponse, au prétexte que notre demande « ne répond pas aux conditions de recevabilité, très précises prévues pour les services de communication audiovisuelle par les textes légaux et réglementaire ». Pourtant nous avions pris connaissance de ces textes et nous les avons respectés.
Ainsi le service public de radio-diffusion se permet de parler de « scandale de l’adoption » à propos d’ERM, « d’association malveillante », « d’enfants enlevés à leurs familles »… sans nous avoir jamais contacté, sans la moindre vérification des sources, se contentant de prendre comme des faits avérés un article du magazine «Causette» totalement à charge et comportant de nombreuses informations infondées et parfois mensongères. Et que dire des accusations portées contre les fondateurs de notre association dont l’intégrité est si largement reconnue !
Radio France a mis en place une médiatrice que nous avons sollicitée juste après les émissions de France Inter et France Culture. Elle ne nous a malheureusement jamais répondu.
Si scandale il y a, c’est celui de quelques journalistes qui se conduisent de façon indigne de leur profession, profitent du pouvoir de leur fonction pour salir sans preuve toute une communauté de familles et d’adoptés. La vie d’un enfant adopté, devenu adolescent puis adulte, n’est jamais facile. Insinuer le doute dans l’histoire de tous sur la base de quelques témoignages particuliers est plus qu’une erreur, c’est une faute.
Mon dieu c’est honteux…. Et tellement peu professionnel…. Mais ne vous inquiétez pas, nous réussirons à se faire entendre, je suis convaincue.